San Francisco, Los Angeles, New York ou Chicago, le rêve américain continue d’émerveiller beaucoup de gens. Si vous envisagez vous y rendre pour travailler, il faudra cependant prendre certaines dispositions pour obtenir l’accord favorable du Gouvernement américain.

Dans cet article, nous nous indiquons les démarches à effectuer pour le visa. Vous découvrirez aussi les différents types de contrats de travail et la législation en vigueur pour chaque type de contrat.

Esta, H1b… Quel visa pour travailler aux États-Unis ?

Si vous êtes ressortissants d’un pays d’Europe de l’Ouest, vous n’avez plus besoin de visa pour visiter, explorer et même prendre des contacts aux États-Unis. En revanche, il vous faudra absolument solliciter une autorisation électronique de voyage (sur france-esta.fr par exemple) avant le départ.

Cependant, pour travailler sur place, il est nécessaire d’obtenir un visa de travail. Ce dernier existe en plusieurs catégories en fonction du statut professionnel, du domaine d’activité ou de certaines qualifications du requérant.

Le visa H1B est le visa de travail le plus couramment délivré par les autorités américaines. Il concerne la grande majorité des personnes exerçant une profession spécialisée. Ainsi, un diplôme de l’enseignement supérieur est requis pour être qualifié. Ce type de visa est valable pour trois ans (renouvelable une fois).

Le nombre de visas H1B à distribuer dans le monde entier est limité. Chaque année, un quota de 65 000 est alloué par le Gouvernement américain.

Si vous faites l’objet d’un transfert au sein d’une succursale de votre entreprise implantée aux États-Unis, en qualité de cadre ou de gestionnaire dans un poste exigeant des connaissances spécialisées, il vous faudra obtenir le visa L1. Ce type de contrat est valable pour trois ans. Toutefois, il faut justifier d’une ancienneté d’un an minimum pour en bénéficier.

Les autres types de contrats de travail concernent d’autres corps de métiers : infirmières (H1A), entrepreneurs (visa E), artistes (visa O), enseignants et professeurs (visa J), médias étrangers (visa I) sportifs (visa P), etc.

Comment faire une demande de visa ?

Avant d’effectuer les démarches pour l’obtention du visa, il vous faudra dans un premier temps décrocher un contrat d’embauche ou une offre d’emploi. Si vous avez un bon niveau de langue anglaise et de bonnes qualifications, vous optimisez vos chances de trouver un emploi.

La recherche peut se faire sur place ou sur internet. Dès que vous obtenez un contrat de travail, l’employeur doit remplir et déposer une requête appelée formulaire I -129 auprès des services compétents (Department of Homeland Security – DHS).

Si la requête est approuvée, il reçoit en retour une autorisation de travail sous la forme d’un formulaire I -797 ou encore « Notice of Approval ». C’est seulement après que vous pouvez enclencher le processus pour l’obtention du visa, muni de l’autorisation.

Les différents types de contrat de travail ?

Aux États-Unis comme dans d’autres pays, la France y compris, la législation est différente en fonction du type de contrat de travail. Il en existe réglementairement quatre : Employment at will, employment contract, Fixed-Term contract (contrat à durée déterminée) et Oral employment contract.

En règle générale, il n’est pas recommandé de se positionner pour un contrat oral. En effet, en cas de litiges, il est difficile de prouver les termes du contrat avec l’employeur. Par contre, même s’ils sont assez rares, le « employment contract » offre une véritable protection au salarié.

Ainsi, avant de vous expatrier, vous devez déterminer clairement votre statut et vous assurer d’avoir suffisamment pris connaissance de la législation en vigueur.

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