Qui n’a jamais rêvé d’être son propre parton ? Ne plus avoir de comptes à rendre, travailler pour soi, profiter de tous les bénéfices, est-ce là une belle utopie ? De plus en plus de travailleurs décident de se lancer seuls, malgré le chemin semé d’embûches qui les attend. Les questions se bousculent, et les réponses sont parfois difficiles à trouver.
Monter sa société seul(e) : pour quel statut juridique opter ?
La première étape lorsque l’on souhaite travailler à son compte est de se déclarer. Vous n’êtes pas sans savoir que tout salaire non déclaré relève du travail dissimulé et est passible d’une amende de 45.000 euros et d’une peine d’emprisonnement allant jusqu’à trois ans. Cette situation a tout intérêt à être évitée et il est important de se pencher sur les options existantes en termes de statuts juridiques.
Il est possible de créer sa SASU, ou bien de choisir le statut d’auto-entrepreneur. Ce choix dépend principalement de votre situation et bien évidemment de vos attentes. Pour l’entreprise individuelle, l’entreprise et la personne ne font qu’un, alors qu’en tant que SASU, vous avez possibilité d’ajouter des associés par le suite (la SASU se transforme alors en SAS) et de développer l’entreprise plus facilement.
Les avantages et inconvénients de faire route seul(e)
Lorsque l’on décide de se lancer dans la grande aventure de l’entreprenariat seul(e), il est nécessaire de peser le pour et le contre en amont. Les avantages pour un solitaire seront évidents : travailler sans se soucier de ce que pense son patron ou son associé, avoir plus de liberté, gérer son temps et son argent comme bon nous semble. En somme, tant sur le plan financier que personnel, vous n’aurez de comptes à rendre à personne. Créer son entreprise c’est aussi se créer un patrimoine et pouvoir le léguer à sa descendance au même titre qu’un bien immobilier. La perte de vie sociale apparaît comme un inconvénient majeur aux yeux d’une grande partie de la population, mais est-ce le cas pour vous ? Certaines personnes n’ont aucun mal à se passer de la présence de collègues, bien au contraire.
Mais êtes-vous réellement prêt à faire face aux grandes difficultés en solo ? Travailler de manière isolée, c’est aussi se heurter aux problèmes seul(e), et sans deuxième avis possible. En cas de coup dur financier, de problèmes de santé, vous ne pourrez pas compter sur vos collègues et c’est votre entreprise entière qui risque de tomber à l’eau. N’hésitez pas à vous renseigner sur la manière dont vous pouvez protéger vos arrières, il existe de nombreuses compagnies d’assurance qui seront ravies d’en discuter avec vous.
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