Alors que la réforme du compte personnel de formation est en marche, l’enjeu de la formation initiale et continue dans la société, sur le marché du travail et pour l’économie française occupe de plus en plus de place dans le débat public. Un élément central de ce débat reste la formation des personnes en situation de handicap qui peinent souvent à accéder à la formation.
Des difficultés d’accès à combattre
L’un des obstacles principaux de l’accès à l’emploi des personnes handicapées, ce n’est pas leur incapacité à remplir une mission, mais bel et bien la difficulté d’accès à la formation. Effectivement, presque tous les métiers sédentaires, soit l’immense majorité actuellement, sont parfaitement accessibles aux personnes handicapées.
En revanche, beaucoup de ces métiers leur deviennent totalement inaccessibles, faute d’accès satisfaisant aux formations nécessaires. La sécurité aéroportuaire, par exemple, est un milieu qui recrute énormément. Les métiers y sont divers et nombreux et la grande majorité est parfaitement accessible aux handicapés. Pourtant, ce sont des métiers qui nécessitent également une formation initiale et continue importante.
Les solutions de formation qui s’adaptent
Heureusement, beaucoup de spécialistes de la formation professionnelle, initiale ou continue, proposent des solutions qui s’adaptent à tous les besoins. La formation d’un agent aéroportuaire, par exemple, peut facilement se faire directement sur le lieu de travail. Dans le cadre d’un travailleur handicapé, cela lui évitera le problème d’un déplacement qu’il ne connaît pas.
Par ailleurs, toujours dans le monde la sûreté aéroportuaire, beaucoup de formations peuvent également se faire à distance, en e-learning. L’avantage est double parce qu’il permet à l’employé de ne pas se déplacer, mais il permet également à l’employeur de ne pas sacrifier du temps de travail. L’employé peut donc continuer à remplir sa mission et la formation est totalement accessible aux travailleurs handicapés.
Une méthode efficace pour l’insertion
Alors que les différents plans d’urbanisme peinent à imposer aux villes de s’adapter intégralement aux personnes handicapées et à leurs difficultés de déplacement, le travail reste un moyen efficace de faciliter l’insertion sociale de ces personnes qui se retrouvent souvent, par la force des choses, particulièrement isolées.
Par ailleurs, les handicaps moteurs ne représentent pas un frein pour l’immense majorité des emplois, quelle que soit leur nature. Au contraire, les entreprises qui recrutent des personnes handicapées bénéficient généralement d’une expertise neuve et d’un point de vue rarement apporté sur les problèmes et les situations qu’elles rencontrent.
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